Solidarité avec le peuple palestinien : stop au génocide et à la colonisation !

[Communiqué du 20 mai 2024 issu du congrès fédéral de la Fasti]

Soixante-seize années ont passé depuis la catastrophe – la Nakba – subie par le peuple palestinien au moment de la création de l’État Israélien entre 1947 et 1949. Des années terribles où 80 % de la population a été expulsée de ses terres et dépossédée de ses biens. 800 000 palestinien·nes ont été expulsé·es vers la Cisjordanie, Gaza ou les pays limitrophes pour devenir des réfugié·es. Les expulsions, le vol des terres et des biens sont devenus la règle et la loi du plus fort a imposé la colonisation de peuplement avec le soutien des instances internationales.

Depuis 76 ans, malgré une résistance acharnée et multiforme, génération après génération, le peuple palestinien subit l’oppression d’un État qui ne respecte aucune résolution de Nations Unies ni le droit international.

La mise en place d’un régime d’apartheid se traduit par une multitude de lois discrétionnaires « légalisant » la dépossession par le nettoyage ethnique, une répression féroce, la négation totale des droits humains et du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Elle s’accentue aujourd’hui avec une violence inégalée : un génocide qui a fait plus de 35 000 victimes, à plus de 60 % de femmes et enfants, 10 000 disparu.es, 80 000 bléssé.es, 2 millions de déplacé·es et a entraîné la destruction complète de la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée, dont Jérusalem-Est avaient vu dès le début de l’année 2023 une accélération de la colonisation, de la répression, des destructions et du nettoyage ethnique. En Israël même, la répression contre les palestiniens et celles/ceux qui les soutiennent a également redoublé. Des députés dénonçant les massacres à Gaza ont été expulsés de la Knesset. Il est de la responsabilité des États de mettre fin à cette injustice et à ces crimes qui perdurent.

La France et l’Union Européenne doivent soutenir pleinement les enquêtes en cours de la Cour Pénale Internationale ainsi que la procédure contre Israël introduite par l’Afrique du Sud devant la Cour Internationale de Justice afin de stopper le génocide et le nettoyage ethnique du peuple palestinien.

La FASTI se joint au mouvement de solidarité avec le peuple palestinien pour exiger le départ des forces militaires israélienne et le départ des colons des territoires occupés de la Palestine. Le génocide doit prendre fin, et place doit être faite à l’égalité des droits. Le peuple palestinien a droit à l’autodétermination et Israël n’a aucun droit à déclarer du contraire, pas plus qu’aucun autre État.